Troubles du comportement/ TCA/ TOC/ PSY

La schizophrénie

La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité. Elle se manifeste principalement par des hallucinations auditives, des délires paranoïaques, un discours déconstruit et des schémas de pensée désorganisés. Elle engendre des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux.

 

C'est une psychose généralement chronique, qui survient à l'adolescence ou au début de l'âge adulte.

 

 

Des études indiquent que des facteurs génétiques, environnementaux,psychologiqueneurobiologiques et sociaux jouent un rôle dans l'apparition de la maladie. Des drogues et des médicaments pourraient également causer l'apparition ou l'aggravation de certains symptômes


 

La schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui concernent les troubles dissociatifs de l'identité. L'amalgame est pourtant courant et le terme schizophrénie est souvent utilisé, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples ou antagonistes, ou des propos contradictoires.

 

 

Les individus schizophrènes présentent davantage de risques d'être atteints d'éléments de comorbidité, tels que la dépression ou des troubles de l'anxiété. Ils sont également fortement susceptibles de développer des addictions (50% des cas environ) et de souffrir de problèmes sociaux comme le chômage de longue durée, la pauvreté et le sans-abrisme. L'espérance de vie des personnes touchées est estimée inférieure de 10 à 12 ans à l'espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé et d'un plus fort taux de suicide.

 

Une personne schizophrène, ou plus précisément diagnostiquée comme souffrant d'une schizophrénie, peut éprouver différents types d'hallucinations (les plus courantes étant la présence de voix imaginaires et des accès de délires, souvent étranges ou persécuteurs dans leurs natures). Ce dernier point peut aller de la perte du cours de sa pensée ou de ses idées, avec des phrases sans liens évidents, jusqu'à des suites de mots complétement incohérentes dans les cas les plus sévères. Le retrait social, la dégradation de l'habillement et de l'hygiène de vie, et la perte de la motivation et du jugement sont couramment observés dans la schizophrénie.

 

La fin de l'adolescence et le début de la vie adulte sont des périodes critiques pour l'apparition de la schizophrénie, périodes durant lesquelles devraient se développer normalement le comportement social puis professionnel d'un individu. Chez 40% des hommes et 23% des femmes, la schizophrénie se déclare avant l'âge de 19 ans.

 

 

La schizophrénie peut être vue comme la modification pathologique du fonctionnement cérébral suite à certain type de traumatismes, tel la crise psychotique. Durant la période de développement.

 

 

 

Plusieurs formes de schizophrénie peuvent être distinguées :

 

-La schizophrénie simple. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socio-professionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants. Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.

 

-La schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire et les hallucinations dominent le tableau clinique et le sujet répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques.

 

-La schizophrénie hébéphrénique. La dissociation de l’unité psychique du sujet est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques. Cette forme de schizophrénie touche principalement les adolescents.

 

-La schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qui lui sont imposées, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Actuellement, cette forme se traite et est donc rarement définitive.

 

-La schizophrénie dysthymique (troubles schizo-affectifs). Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent au moins en partie aux traitements par thymorégulateurs (comme le lithium).

 

-La schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants de névrose (hystérique, phobique, anxieuse ou obsessionnelle).

 

-La schizophrénie pseudo-psychopathique ou « héboïdophrénique ». Cet état est considéré comme un trouble à caractère pré-schizophrénique où l'adolescent a des comportements d'opposition importants envers son entourage en présence de troubles de la pensée, phases délirantes et impulsivité. Il coexiste alors des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.




25/12/2011
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